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Devenir écrivain public freelance, un eldorado ?

Rédaction, relecture, correction et réécriture
Valérie Courteille - Rédactrice, correctrice et écrivain public

 

 

Ces dernières semaines, j'ai été sollicitée à plusieurs reprises par des personnes qui avaient l'idée ou le projet de s'installer comme écrivain public freelance. Eldorado ou illusion ? Mon avis à ce sujet.

cÔté lumineux...

Cela fait maintenant un peu plus de 10 ans que j'ai lancé cette activité et je mesure chaque jour ma chance de travailler dans un domaine qui me plaît et me convient totalement, et ce, en toute liberté.

 

Nombreuses sont les raisons qui m'ont poussée à sauter le pas et à m'installer comme freelance. Au début, c'est avant tout l'envie de m'accomplir autrement qui m'a motivée. Je désirais aussi recouvrer davantage de liberté dans la gestion de mon emploi du temps, dans les décisions et les orientations prises. J'avais soif d'indépendance, souhaitais devenir mon propre patron et ne plus gérer d'équipe (je considère que la gestion des ressources humaines est le plus difficile dans la vie d'une entreprise).

 

Comme un 2e bébé...

 

L'idée de créer ma propre entreprise me trottait dans la tête depuis quelque temps... Alors oui, toutes les motivations que je viens de citer font clairement partie, pour moi en tout cas, des avantages à développer cette activité sous statut indépendant. Quelle fierté de créer sa propre entreprise, c'est comme un bébé que l'on aurait porté !

 

Je ne détaillerai pas ici les raisons qui m'ont amenée à me diriger vers l'activité de rédactrice, correctrice et écrivain public. Mais, j'ai le bonheur d'aider au quotidien mes clients dans leurs différents projets, qu'il s'agisse d'un simple courrier, de textes pour un site internet ou encore d'un portrait d'entreprise ! J'en profite d'ailleurs pour les remercier chaleureusement, leurs commandes et leur confiance sont des encouragements permanents.

 

versus cÔté obscur...

Au-delà de tous les intérêts que je viens de citer, il existe cependant des aspects plus compliqués qu'il faut bien avoir à l'esprit avant de se lancer.

 

La solitude tout d'abord. En tant qu'écrivain public, rédactrice correctrice freelance, je travaille seule à mon bureau, chez moi. Je ne bénéficie pas de la proximité de collègues avec lesquels je peux échanger facilement. Cependant, il est possible de créer du lien avec ses clients (certains d'entre eux continuent à faire appel à mes services depuis quasiment 10 ans !), avec certains collègues écrivains publics ou en appartenant à des réseaux d'entrepreneurs.

 

Il ne faut pas non plus s'imaginer que l'on va travailler moins que lorsque l'on était salarié... C'est le contraire, on travaille beaucoup plus pour une rémunération souvent moindre et inégale selon les mois ! Au-delà de la gestion des commandes, il faut assurer l'administratif, la comptabilité, la recherche de nouveaux clients et la communication. Et se poser des questions quant à la retraite et à la prévoyance (en cas de grave maladie par exemple).  

 

Vendre et défendre ses prix

 

Concernant les tarifs, il est difficile de se faire rémunérer justement pour le travail réalisé. En effet, le chiffrage de la prestation est parfois compliqué à réaliser (temps passé pas toujours facile à évaluer, tarif établi sur la base d'un nombre de signes avec espaces, de mots, d'un volume horaire ?). Seule l'expérience permet de trouver un juste milieu !

 

Par ailleurs, il ne faut pas perdre de vue qu'il peut être difficile de faire accepter nos prix par les clients. La préparation d'un devis ne signifie pas forcément que la commande est gagnée... Comme je le dis souvent, il est plus facile de dépenser de l'argent pour un bien matériel (un téléphone mobile par exemple) que pour une prestation intellectuelle. Pourtant, écrire, relire, corriger, reformuler prend du temps et nécessite de véritables compétences. 

 

Enfin, pour gagner de l'argent, il faut trouver ses clients ! Et quand l'aspect commercial n'est pas votre tasse de thé (comme c'est le cas pour moi !), vous avez tout intérêt à posséder un site web efficace et bien référencé.

 

et donc ?

Mais tous ces éléments "pour" et "contre" étant énoncés, je veux surtout dire qu'une telle aventure est passionnante et motivante. Il faut y mettre beaucoup d'énergie, mais quel bonheur quand un client vous remercie et exprime sa satisfaction quant au travail réalisé !

 

Alors, si vous envisagez de vous aventurer dans un tel projet, mon conseil est le suivant : si vous êtes salarié, conservez votre poste et testez en parallèle l'activité d'écrivain public avant de vous lancer. Et si jamais vous finissez par créer votre entreprise, réfléchir à une 2e activité en complément (salariée ou indépendante) permet de garder une certaine sécurité. De mon côté, je suis aussi propriétaire de chambres d'hôtes (www.leclosduval.com).

 

Voilà quelques éléments qui apporteront, je l'espère, de l'eau à votre moulin. J'aurais pu encore en citer d'autres, mais ceux que j'ai énoncés posent déjà quelques bases pour alimenter votre réflexion ! 

 

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Mon prénom est Valérie. Rédactrice, correctrice et écrivain public, je vous accompagne dans vos projets d'écriture. Besoin d'une plume, d'une relecture de vos écrits, d'une correction ou d'une reformulation ? Contactez-moi !

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Commentaires: 4
  • #1

    Bonivardo Bernadette (mercredi, 05 avril 2023 16:56)

    Bonjour à vous
    Je vais bientôt me lancer également.
    Un bon résumé de votre part.
    Très chouette de prendre le temps pour de futurs -res collègues !
    Au plaisir et belle continuation à vous.
    Bernadette

  • #2

    Admimot / Valérie Courteille (jeudi, 06 avril 2023 08:32)

    Bonjour Bernadette,
    Merci pour votre commentaire !
    Je vous souhaite beaucoup de succès dans votre projet.
    Bien cordialement.
    Valérie Courteille

  • #3

    Audrey (lundi, 10 avril 2023 12:51)

    Merci pour votre témoignage. Je pense à me lancer mais en complément de mon métier d’enseignante. Avez-vous suivi une formation?

  • #4

    Admimot / Valérie Courteille (mardi, 11 avril 2023 14:07)

    Bonjour Audrey,
    Je n'ai pas suivi de formation pour devenir écrivain public, mais je sais que le CNED en propose une.
    Bonne journée.